Fatu Hiva, la majestueuse
Fatu Hiva est l’île la plus méridionale de l’archipel. Vue du ciel, elle a une forme de cœur et n’est accessible qu’après 3h de traversée en bateau.
ENTRE TRADITION ET MODERNITÉ
Dans la légende des Marquises, Fatu Hiva représente la toiture de la Grande Maison des dieux. Elle ne possède qu’une seule route qui relie les deux villages Omoa et Hanavave et elle est la première commune de Polynésie à produire une énergie verte à plus de 90% grâce à ses deux centrales hydroélectriques.
Enfin, bénéficiant du climat le plus humide de l’archipel, Fatu Hiva est un véritable jardin au sol fertile où poussent en abondance des arbres fruitiers et aussi des espèces à écorce fibreuse qui permettent de fabriquer le tapa. Fatu Hiva est aussi l’île du umuhei, ces bouquets à cheveux composés de végétaux odorants auxquels on prête des propriétés aphrodisiaques.
UNE BAIE D’UNE VERTIGINEUSE BEAUTÉ
Au soleil couchant, c’est une pluie d’or qui descend dans la baie des Vierges de l’île de Fatu Hiva, baie d’une telle splendeur qu’elle est reconnue pour être une des plus belles au monde.
Elle le doit à son orientation plein ouest mais aussi à la particularité de son relief, des versants escarpés noirs de basalte d’où émergent des colonnes baroques et où pousse une végétation luxuriante.
Au pied de ces superbes à-pics est niché le petit village d’Hanavave où il fait bon vivre et où le temps n’a pas de prise.
SAUVAGE ET PRÉSERVÉE
Sans piste d’atterrissage, Fatu Hiva est reliée aux autres îles des Marquises uniquement par bateau. Préservée du reste du monde, elle a conservé un mode de vie calme et tranquille. Dès le lever du jour, le son des battoirs sur les écorces de tapa rythme la vie des deux villages. A Omoa, les pêcheurs doivent chaque jour franchir une barre difficile pour partir loin en mer. Ils en reviennent avec thons, tazards, bonites ou encore espadons. A leur retour, les larges et belles pirogues sont tirées sur la plage de sable noir… jusqu’au lendemain.
« L’ensemble est couvert de feuilles de cocotier, Fatu Hiva dévoile enfin son sombre éclat », Patrick Chastel