Tahuata, l’île du Monoi
Découverte en 1595 par le navigateur espagnol Alvaro de Mendena de Neira, Tahuata est la plus petite île habitée de l’archipel et la première à avoir été foulée par un Occidental, le 27 juillet 1595.
UN PREMIER RÔLE DANS L’HISTOIRE DES MARQUISES
Dans la légende des Marquises, Tahuata représente le dernier acte de la construction, avant l’aube. La symbolique de son nom correspond à l’arrivée de la lumière du jour sonnant la fin de la constrution de la « Grande Maison ». Dans l’histoire plus récente, Tahuata est la première île des Marquises à avoir été découverte par un Occidental, le navigateur espagnol Alvaro de Mendana de Neira. On est en 1595. Et c’est bien plus tard, en 1842, au village de Vaitahu que fut signé le traité de rattachement de l’archipel à la France. C’est dans ce même village que l’on peut visiter une église catholique décorée de magnifiques vitraux aux couleurs vives.
LE VILLAGE HAPATONI
Tahuata est accessible uniquement par bateau depuis Hiva Oa dont elle est séparée de quelques kilomètres par le canal du Bordelais. De l’océan, on peut admirer la magnificence de cette île volcanique remarquable avec ses cinq vallées sauvages et ses deux baies jumelles, Ivaiva Nui et Ivaiva Iti. Quant au village de Hapatoni, sa silhouette est marquée par une allée d’arbres de tamanu, plantés par les anciens et qui bordent une voie royale pavée appelée «L’allée de la reine». Elle fut construite sur les ordres de la reine Vaekehu II au XIXe siècle. Les graines de tamanu permettent de fabriquer l’huile de tamanu, très prisée pour ses vertus reconnues de régénération de la peau.
DES PLAGES SPLENDIDES
Même les habitants de l’île voisine Hiva Oa n’hésitent pas à traverser le canal du Bordelais pour aller profiter des splendides plages de sable blanc de Tahuata, comme celle d’Hanamoenoa. Quant aux connaisseurs d’artisanat d’art marquisien, ils savent que Tahuata est riche d’un artisanat fort et vivant. Dans l’île, on est sculpteur de père en fils. Tous les hommes travaillent le bois de rose, l’os de cheval ou les rostres d’espadon.
« C’est une des rares fois où j’eus le désir de posséder de la terre » Alain Gerbault